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Rock (homonymie) et Rock 'n' roll (homonymie).
Le rock 'n' roll (pour rock and roll), généralement racourci en rock est un Genre musical qui mêle le Blues noir et le Rhythm and blues en premier lieu, avec une culture blanche marquée par la Musique country notamment. Le rock devient par la suite une véritable Philosophie avec sa cohorte culturelle, du Cinéma aux bandes dessinées en passant par la mode vestimentaire.
Historique
Article détaillé : . La naissance américaine du rock
Le rock 'n' roll est un « enfant » du Blues, le rythme ternaire (division du temps) de celui-ci étant remplacé par un rythme binaire et le Tempo devenant plus soutenu. Il convient ici de distinguer Rhythm and blues et rock 'n' roll, même si la tâche paraît délicate de la fin des Années 1940 à 1954. Citons ici le Capitaine Glenn Miller qui invente la structure musicale du rock 'n' roll en 1943 avec son tube In the Mood et Fats Domino qui fait du rock 'n' roll dès 1948 sans le savoir. Ike Turner prétend lui aussi avoir interprété le premier rock 'n' roll, Rocket 88 en 1951. L'étiquette rock 'n' roll a, dans un premier temps, été utilisée pour distinguer le Rhythm and blues des Afro-Américains de celui des blancs et ce pour des raisons liées à la Politique raciale de l'époque. Il était inadmissible que des artistes blancs se retrouvent dans les mêmes bacs chez les disquaires que les noirs. Le style particulier du rythm and blues blanc a donc servi de prétexte pour une nouvelle étiquette « rock 'n' roll ».
En 1951, le Disc jockey Alan Freed anime une émission de radio appelée Moondog's Rock And Roll Party. C'est la première diffusion du rock 'n' roll à une large audience. C'est ce Disc jockey radio qui trouve son Nom au rock 'n' roll en reprenant une expression que l'on retrouve depuis les Années 1940 dans certaines chansons de Rhythm and blues et qui signifie en Argot « faire l'amour ». Alan Freed est le premier Disc jockey blanc à soutenir avec force des artistes noirs jouant la « musique du diable ». La bonne société américaine en fera son « ennemi numéro 1 » et aura d'ailleurs sa peau en 1959.
Le terme Rockabilly désigne la première forme historiquement identifiable de rock 'n' roll, il s'agit essentiellement d'un croisement de Rhythm and blues et de Musique country. Elvis Presley et Bill Haley sont deux précurseurs chez les chanteurs blancs. Elvis Presley, surnommé The King (« Le Roi » du rock 'n' roll), enregistre ce qui est probablement l'un des tout premiers morceaux de rockabilly avec That's Alright Mama et collectionnera très rapidement les succès, mais c'est Bill Haley and His Comets qui signent officiellement l'acte de naissance du rock 'n' roll pour de nombreux historiens avec le titre Rock Around the Clock (Reprise de Sonny Dae and His Knights, 1952). Ce premier tube de l'histoire du rock 'n' roll qui figure au générique du Film Graine de violence est numéro 1 des hit-parades aux États-Unis (8 semaines) et au Royaume-Uni (3 semaines) en 1955. Buddy Holly, Jerry Lee Lewis, Eddie Cochran et Gene Vincent s'engouffrent dans la brèche. Les musiciens noirs restent très actifs grâce à Chuck Berry et Bo Diddley tout particulièrement. N'oublions pas Little Richard, qui sur son premier 45 tours signe quatre des plus grands standards de rock : Tutti Frutti, Long Tall Sally, Rip It Up et Ready Teddy.
Le rock 'n' roll provoque un mouvement de rejet de la bonne société américaine qui croit avoir triomphé de ce mouvement en 1959. On annonce alors la mort du rock 'n' roll et il est vrai qu'aux États-Unis, le mouvement semble s'essouffler. Les chanteurs sont désormais très consensuels et Elvis Presley est institutionnalisé, cantonné aux ballades. Le rock 'n' roll continue cependant de se développer sous des formes plus locales et confidentielles comme la Surf music de la côte ouest ou le garage au nord.
Vers la fin des Années 1950, et le début des Années 1960, on entend de plus en plus de titres de rock 'n' roll plus « sages », plus « doux » et qui vont engendrer la musique pop : The Everly Brothers : All I Have To Do Is Dream en 1958, le rock 'n' roll Beat de The Weaver Temptations : Ouh! Ah! Temptations! en 1959, Johnny Burnette : Dreamin et You're Sixteen en 1960 (composée par les Frères Sherman), Del Shannon : Runaway en 1961, Brian Hyland : Sealed With A Kiss en 1962, ou encore Lee Dorsey avec Ya ya en 1962. Le « pur » rock 'n' roll et Rockabilly tend à disparaître, hormis quelques rares titres comme Roy Orbison avec (Oh!) Pretty Woman en 1964 et Sam the Sham & the Pharaohs avec Wooly Bully en 1965.
Voir : liste de chanteurs de rock 'n' roll
La renaissance britannique du rock
La réplique ne vient pas des
États-Unis mais du
Royaume-Uni. Les premiers émules d'
Elvis Presley apparaissent comme
Cliff Richard et de petites formations se multiplient pour les imiter. Au passage cependant, le rock 'n' roll s'acclimate et
The Shadows, qui accompagnent
Cliff Richard, initient l'archétype de la formation rock telle qu'elle sera reprise aussi bien en
Europe que de l'autre côté de l'
Atlantique : la
Contrebasse disparaît au profit de la
Guitare basse, deux
guitaristes se répartissent les tâches de la rythmique pour le premier et des « chorus » pour le second. Les
groupes britanniques s'éloignent ainsi rapidement de leur modèle
américain pour créer une
Musique originale que les
francophones appellent «
rock anglais ».
The Beatles accentuent le travail sur la mélodie et les
harmonies vocales et donnent naissance à la
musique pop tandis que le mouvement du « british blues boom » retourne aux racines
Blues, privilégiant des
rythmes syncopés et des sonorités plus agressives.
The Rolling Stones émergent comme le fer de lance de ce
Rock britannique. Des branches parallèles se multiplient alors : des
groupes tels que
The Who et
The Kinks développent le mouvement
mod, tandis que
The Animals ou
The Yardbirds créent un
Blues rock britannique. La richesse de la création
britannique est florissante et impose définitivement au niveau mondial un
Genre musical qui devient emblématique de la seconde moitié du
XXe siècle. Le rock se ramifie alors presque à l'infini en explorant des niches apparemment improbables. Le
Jazz-rock fusion naît de cette recherche entamée dès les
Années 1960.
Si les Années 1950 proposaient une scène commune pour artistes noirs et blancs, les Années 1960 mettent fin à cette mixité. La scène rock britannique est principalement blanche, tandis que les noirs américains adaptent à leur sauce la redécouverte britannique de l'importance de la mélodie. S'appuyant sur les anciennes structures ségrégationniste, ils mettent au monde une branche importante de l'arbre généalogique du rock, englobant ce qu'il convient de qualifier de « dance music », du Funk au Rap en passant par la pop de la Tamla des Années 1960. Conséquence de ce cloisonnement, les rockers noirs sont rares dans l'autre grande famille du rock post-Beatles. Citons toutefois Jimi Hendrix, Guitariste de génie, qui électrifie son Blues et ouvre au rock blanc d'autres univers.
Le rock devient contestataire
Si le rock 'n' roll a toujours été porté par une Jeunesse trop à l'étroit dans le carcan moral de ses ainés, les textes jusqu'aux Années 1960 étaient souvent confinés aux thèmes festifs éventuellement chargés de connotations sexuelles. C'est avec Bob Dylan que les paroles prennent une tournure à la fois plus poétique et plus engagée. Mariant la Poésie surréaliste à l'engagement du mouvement folk (Woody Guthrie puis Joan Baez, Pete Seeger), il devient le Chroniqueur de sa génération, abordant sans crainte des thèmes politiques et sociaux. Son impact sera décisif des deux côtés de l'Atlantique. Aux États-Unis, les protest songs expriment le rejet de la Guerre froide ou de l'engagement militaire au Viêt Nam tandis qu'au Royaume-Uni, John Lennon livre des textes plus personnels et recherchés. Le rock devient à la fois un mouvement artistique, qui acquiert une légitimité intellectuelle, et un courant de « contre-culture ». Cette tendance connaît son apogée avec les grands festivals de la fin des années 1960 : à Woodstock ou sur l'Île de Wight des centaines de milliers de jeunes se rassemblent pour partager à la fois une passion pour la Musique mais également une vision du monde en rupture avec les normes établies.
À partir du milieu des Années 1960, la consommation de psychotropes (en particulier le LSD), devenue courante dans les milieux intellectuels, marque le début de la création artistique sous emprise. Alors que l'Acid rock naît sur la côte ouest des États-Unis avec le Grateful Dead, le Psychédélisme fait également son apparition au Royaume-Uni à travers les premiers concerts de Pink Floyd, la formation de Cream ou encore l'album Revolver de The Beatles. Mais c'est avec l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band de ces derniers que cette influence devient manifeste pour le grand public. Cette tendance initie le retour en force des groupes américains tels que The Byrds, The Doors ou Jefferson Airplane. L'oeil du cyclone se situe néanmoins toujours au Royaume-Uni. De nouveaux courants voient le jour avec notamment le Rock progressif de King Crimson, Emerson, Lake & Palmer, Genesis ou Yes qui introduit des éléments issus du Jazz et de la Musique classique ou le heavy metal dont les prémices se font sentir dès 1967 à travers les riffs de Guitare saturés de Cream ou Jimi Hendrix, et qui naitra véritablement avec Led Zeppelin, Deep Purple, Black Sabbath ou encore Blue Cheer.
Le rock de la fin des Années 1960 se politise et le Flower Power est l'expression pacifique du rock planant qui caractérise le passage entre l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band de The Beatles en 1967 et les premiers riffs Punk de 1975. Le passage aux Années 1970 est marqué par la mort prématurée de nombreuses stars du rock, comme Jimi Hendrix, Brian Jones, Janis Joplin ou encore Jim Morrison, la plupart tout juste âgés de 27 ans.
Le Psychédélisme est un style qui englobe donc des groupes variés qui ont un certain sens de l'expérimentation. Ainsi même des groupes comme The Velvet Underground peuvent parfois être qualifié de psychédéliste. On distinguera alors le Psychédélisme fondé sur le Flower Power d'un Psychédélisme plus sombre et/ou underground. Par là même, on peut citer Hawkwind ou encore Amon Düül II, fervants de voyages nocturnes et fantômatiques.
Dans la deuxième moitié des
Années 1960, apparaît la fusion du rock et du
folk aux
États-Unis avec
Bob Dylan,
The Byrds puis
The Band, Crosby, Stills and Nash et
Neil Young.
The Band, par sa fusion des musiques traditionnelles avec le rock, le
Blues, la
Musique country et les
ballades irlandaises des
Appalaches aura une influence déterminante. En réaction, l'
Angleterre produit elle aussi des
artistes à la recherche de leurs racines
musicales comme
Bert Jansch,
Pentangle,
Fairport Convention,
Richard Thompson,
Steeleye Span. Ce courant accouchera du
Folk rock de grande diffusion aux
États-Unis avec des groupes comme
The Eagles ou
Poco. En
Angleterre, ces
musiciens se heurtent rapidement au
Punk, et, frappés de ringardise, leurs disques disparaissent dans les bacs world,
Musique celtique, voire
New Age.
Les Années 1970 voient la disparition progressive du Psychédélisme et la fin du rêve Hippie. Cette désillusion, associée à une marchandisation exponentielle de la Musique donne naissance à un courant embrassant les contradictions de son époque en proposant une image Glamour et décadente : le Glam rock. Sous le Strass et les paillettes de leurs costumes androgynes, David Bowie, T. Rex ou Queen proposent une Musique théâtrale et Baroque.
La révolution Punk et ses conséquences
Les racines
musicales du mouvement
Punk remontent aux
Années 1960 avec le genre
garage (
The Stooges,
MC5), suivi par la scène
new-yorkaise du milieu des
Années 1970 comprenant notamment
The New York Dolls et
The Ramones. C'est toutefois au
Royaume-Uni que le mouvement
Punk prend vraiment son envol à partir de
1976 avec les
Sex Pistols et leur titre :
God save the Queen et
The Clash en tête d'affiche. Le mouvement
Punk se pose clairement en réaction face au rock des
Années 1970 qui n'autorise les enregistrements qu'aux
virtuoses. Le premier message des
punks est là : la
Musique appartient à tout le monde, même si la technique n'est pas absolument maitrisée. Les
punks ouvrent ainsi les portes des studios d'enregistrement à d'innombrables
groupes, de
The Police à
U2. Le second message des
punks est plus
Politique. Les
Britanniques enterrent leur statut de grande puissance (
No future for the UK).
Les États-Unis avaient résisté plus de dix-huit mois à la beatlemania, ils tiendront bon pendant plus de vingt ans face à la vague Punk. Si l'ouverture des studios a bien lieu aux États-Unis, elle est moins flagrante qu'en Europe. Musicalement, les tenants d'un rock dit modern se revendiquent toutefois ouvertement comme des enfants du Punk. Il faut attendre les Années 1980 pour que les États-Unis voit se former des groupes comme les Pixies, les premiers albums des Red Hot Chili Peppers, les groupes de Mike Patton tel que Mr. Bungle ou Fantomas et le mouvement Grunge de la côte ouest américaine pour percevoir un écho Punk dans la Musique américaine grand public, cicatrisant efficacement les plaies d'un rock divisé depuis plus de dix ans en deux camps : Classic et Modern. Ce débat est essentiellement américain, car en Europe les modernistes ont gagné la partie dès le début des Années 1980.
Dès la fin des
Années 1970, une partie du mouvement
Punk évolue vers une production en studio plus aboutie, une attention plus affirmée à la qualité des textes et une volonté générale plus orientée vers l'expérimentation. Les premiers à profiler le genre
Post-punk sont
Wire,
Devo ou Siouxsie and the Banshees, des
artistes qui accordent une place prépondérante au studio d'enregistrement et qui se démarquent immédiatement du
Punk, conservant son aspect
brutal tout en créant des structures plus variées. Le terme
new wave apparaît alors pour désigner cette
Musique plus sombre et sophistiquée qui met à profit les progrès des
synthétiseurs en contrepoint de
guitares éthérées et de
guitares basses pesantes. Le terme reste cependant générique et englobe aussi bien la
pop des
Années 1980 et la
Coldwave de
Joy Division ou
The Cure que le rock matiné de
Reggae de
The Police. Dans la lignée de
Kraftwerk, un courant
Electro (la
Synthpop) apparaît avec
Depeche Mode, mais aussi la
House amenée par
New Order. Les
synthétiseurs remplacent progressivement les
guitares. Cette démarche représentera plus tard l'un des fondements de la musique
Techno.
La composante
Hard rock profite, elle aussi, très largement de l'ouverture des studios. Conséquence logique de cette multiplication des enregistrements : l'apparition de nombreux sous-genres. Les
groupes de
Hard rock les plus connus sont
Scorpions,
Black Sabbath,
Deep Purple,
Led Zeppelin,
Aerosmith,
Kiss,
Alice Cooper,
AC/DC et
Motörhead. Jadis,
Hard rock et heavy metal étaient deux
synonymes (heavy metal venant d'un
Journaliste de
The New York Times à propos du Purple Haze de
Jimi Hendrix), mais depuis le début des
Années 1980, une scission s'est produite. Le vocable « heavy metal » est en effet redéfini par le
Journaliste Lester Bangs du magazine
Creem. Vers la fin des
Années 1970, le
genre se radicalise avec un accent croissant placé sur la virtuosité et la vitesse d'exécution en particulier du
guitariste solo et du
Batteur, des ambiances pesantes (
Wishbone Ash,
Def Leppard,
Kiss) et des thèmes qui s'inspirent souvent du
Satanisme (dans la lignée de
Black Sabbath). C'est l'apparition de la nouvelle vague de heavy metal
britannique (en fait
Judas Priest suivi de
Iron Maiden) qui s'oriente vers des aspects plus lyriques alors que les
américains Metallica inventent le
Thrash metal (ou
Speed metal). On voit ensuite apparaître le
Death metal, le
Black metal entre autres, avant l'émergence logique d'un
Nu metal.
Kiss à Boston en 2004
Désormais adulte, le rock s’est installé au cours des
Années 1970 dans un rythme de croisière que les
punks anglais ont fait voler en éclats. Les
Années 1980 s’ouvrent donc sur la promesse — rapidement déçue — d’un recommencement.
Alors que la branche du Hard rock se métallise radicalisant sur son discours sous une avalanche de décibels, une accélération effrénée du Tempo et une saturation qui repousse les limites de l'audible, le courant majeur s'assagit et se rapproche de plus en plus de la pop. Dire Straits incarne ce rock serein, aux guitares d'orfèvres et aux textes ciselés mais dont la fièvre est retombée ou bien encore les irrévérencieux The Smiths, conduits par le parolier Morrissey (même si celui-ci continue d'écrire des textes engagés, sa voix ramène à des sonorités pop). Si quelques uns dont U2 ou R.E.M. tentent de raviver une démarche engagée, c'est plutôt aux frontières du rock, comme dans le métissage avec le Funk de Michael Jackson ou de Prince que l'exploration musicale se poursuit. En marge du rock, ce vent de liberté profite aux musiques électroniques, contraintes depuis leur émergence aux États-Unis puis en Angleterre (de la Techno à l’Acid House) de s’épanouir dans la clandestinité.
Article détaillé : .En
France, le milieu des
Années 1980 voit la naissance des structures du
rock alternatif avec des
groupes comme
Starshooter,
Trust, La Souris Déglinguée,
Oberkampf,
Bérurier Noir,
Lucrate Milk,
Pigalle,
Les Wampas, Les Garçons Bouchers,
Mano Negra,
Les VRP, The All.
Les années 1990
Le tournant des
Années 1990 est amorcé par la scène bruitiste
américaine.
Sonic Youth puis les
Pixies mêlent un sens aigu de la
Mélodie issue de la
musique pop avec une véritable rage rock 'n' roll. Au même moment The Smashing Pumpkins et surtout, apparaissent sur la scène et influencent toute une génération de
guitaristes. Par ailleurs, un jeune groupe de
Punk rock,
Green Day, s'octroiera une place importante dans le monde du rock dès 1994, grâce au succès de son album
Dookie.
Article détaillé : .La secousse devient vraiment sensible quand elle prend la forme du mouvement Grunge à Seattle, porté par les évènements de la guerre du Golfe et la critique du niveau de vie mediocre de la classe moyenne américaine. Parmi les groupes importants de ce mouvement on pourrait citer notamment Green River et Melvins comme précurseurs et Nirvana comme chef de file, mais aussi Soundgarden, Pearl Jam, Alice in Chains, Screaming Trees, Mudhoney et Stone Temple Pilots.
Les fusions
Article détaillé : .Parallèlement le rock commence à intégrer des apports du Hip-hop, du Funk, du Punk, du Metal ou d'autres styles musicaux et les fusions se font enfin entendre. Aerosmith avec Run DMC ouvrent la voie, suivis par Fishbone (le précurseur), Living Colour, Urban Dance Squad, Body Count... et les principales références Rage Against The Machine, Red Hot Chili Peppers, ou les premiers albums d'Incubus.
Le rock alternatif
Les années 90 sont particulièrement riches en ce qui concerne cette scène grâce à des groupes comme
Jane's Addiction,
Faith No More, Smashing Pumpkins,
Placebo ou encore
Nine Inch Nails. Ces groupes tous très différents participent au renouvellement du
Rock.
La pop anglaise
Au Royaume-Uni, durant toutes les années 90
Blur et
Oasis semblent se partager le paysage grand public entre pop et rock, donnant naissance à une vague
Britpop. Dans un genre plus experimental
Radiohead est un des groupes majeurs des années 1990.
Le rock par pays
Article connexe : .Culture rock
Le rock n'est plus seulement un mouvement musical depuis le milieu des
Années 1950. Le film
Graine de violence qui présente en générique le fameux
Rock Around the Clock de
Bill Haley pose d'ailleurs d'emblée les bases sociales du mouvement : la rébellion face à l'ordre établi. Cet esprit de sédition présent dès la naissance du rock au milieu des années 1950 est toujours vivace dans les
Années 1960 avec le mouvement hippie, puis à la fin des
Années 1970 avec le mouvement punk. Ce rôle semble avoir été repris depuis une quinzaine d'années par le rap, mais dans les faits, le rock n'a jamais renié ses racines rebelles. La fameuse maxime
« Sex, drugs and rock 'n' roll » de
Ian Dury est une autre facette du caractère libre et rebelle du rock (
Born to be wild).
Jadis considéré comme un vêtement de travail, le blue jean a été démocratisé par le mouvement rock. La mode, qu'elle soit vestimentaire ou capillaire, par exemple, est clairement influencée par le rock depuis cinq décennies. Le rock n'influence pas seulement la mode, mais plus généralement les arts, du cinéma à la peinture en passant la littérature. L'oeuvre d'un Andy Warhol, pour ne citer que lui, s'appuie ainsi clairement sur un socle rock. Aujourd'hui la presse rock a pris un nouvel essor après la « traversée du désert » (pas toujours justifiée) des années 80 et 90 et des magazines rock comme Rock & Folk sont à l'heure actuelle lus par des dizaines de milliers de personnes chaque mois. De plus, beaucoup de webzines se sont créé sur Internet, dont certains mis à jour par des amateurs passionnés, rédigeant chroniques d'albums ou reviews de concerts, souhaitant rendre hommage à la musique rock qui fascine depuis cinquante ans.
Rock et cinéma
Liste des films liés à la musique rock :
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Daniel Lesueur, L'Héritage du rock'n'roll, 2003.
- Collectif, sous la direction de Michka Assayas, Dictionnaire du rock, 2000.
- Nick Tosches, Héros oubliés du rock'n'roll, 2000.
- Florent Mazzoleni, L'Odyssée du Rock, 2004.
- Daniel Lesueur, L'Héritage du rock'n'roll, 2003.